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Pas de bébés à la consigne : les professionnels de la petite enfance réclament des engagements concrets

Pas de bébés à la consigne : bilan et appel à des mesures concrètes

Le vendredi 22 novembre, le collectif Pas de bébés à la consigne a publié un communiqué pour faire le point sur la mobilisation nationale du 19 novembre et sur sa rencontre avec Agnès Canayer, ministre de la Famille et de la Petite Enfance. Si la détermination des professionnels reste intacte, ils attendent toujours des actions concrètes pour améliorer les conditions d’accueil des jeunes enfants.

Une mobilisation qui fait écho

Le 19 novembre, des milliers de professionnels, parents et citoyens ont répondu à l’appel du collectif. Plus de 40 rassemblements ont eu lieu dans toute la France : 1 000 manifestants à Paris, 350 à Toulouse, 300 à Lyon, et des centaines d’autres à Nantes, Rennes ou Nice. Ces chiffres illustrent une colère persistante face à la dégradation des conditions de travail et d’accueil dans les structures petite enfance.

Écoute sans engagement

Le même jour, des membres du collectif ont rencontré Agnès Canayer. « La ministre nous a écoutés, mais rien de plus », regrette Émilie Philippe, membre du collectif. Un rendez-vous a été fixé pour janvier 2025, mais aucune avancée concrète n’a été obtenue. Tout reste en suspens, notamment la publication du référentiel qualité des modes d’accueil, attendue en décembre.

Propos ministériels controversés

Le lendemain, une interview de la ministre sur France Info a exacerbé les tensions. Selon le collectif, ses déclarations ont marqué un recul sur plusieurs points clés :

  • Taux d’encadrement : La ministre minimise son lien avec la qualité d’accueil, malgré l’unanimité des rapports officiels.
  • Salaires insuffisants : Les augmentations symboliques accordées n’ont pas résolu la crise d’attractivité des métiers.
  • Formations dévalorisées : La priorité donnée aux formations-passerelles néglige l’importance des compétences spécifiques à la petite enfance.

Une nouvelle mobilisation en vue

Face à cette situation, le collectif réclame des annonces concrètes dès janvier, assorties d’un calendrier précis. « Si rien ne bouge, nous appellerons à une mobilisation massive et prolongée avec les parents », avertit le collectif.

Les professionnels de la petite enfance restent fermement engagés à défendre la qualité d’accueil, indispensable au bien-être des tout-petits et à l’avenir de la société.

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