À l’approche de l’entrée en vigueur du service public de la petite enfance (SPPE), prévue pour janvier 2025, les communes de plus de 3 500 habitants se questionnent sur l’impact financier de cette nouvelle responsabilité. L’État propose une enveloppe de 6 millions d’euros pour aider ces collectivités à soutenir les familles et améliorer les services en crèche et garde d’enfants.
Cette aide, annoncée dans le Projet de loi de finances (PLF) 2025, vise à accompagner les communes dans le financement des structures de la petite enfance, en prenant en compte des critères tels que le nombre de naissances locales et les ressources financières de chaque commune. Malgré cette initiative, de nombreux élus s’interrogent sur la faisabilité d’un tel projet, notamment en ce qui concerne les moyens alloués pour offrir aux enfants et à leurs parents un accueil de qualité.
Les associations d’élus
Les associations d’élus, dont Intercommunalités de France, expriment leur inquiétude face à cette allocation budgétaire jugée insuffisante pour couvrir les besoins en crèches, assistantes maternelles, et autres services essentiels pour les jeunes enfants et leurs familles. Selon eux, une enveloppe plus ambitieuse serait nécessaire pour soutenir durablement les collectivités dans leur mission d’accompagnement de la petite enfance.
Le SPPE, en promettant un accompagnement aux collectivités locales, soulève des questions : ces fonds permettront-ils véritablement de répondre aux besoins croissants en structures de garde pour les tout-petits ?